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Les revues de presse du Lycée Sainte Cécile
6 mars 2018

Revue de presse PEREIRA-DUARTE Adam TES

Article 1

https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0301357134013-la-hausse-du-prix-du-tabac-devrait-rapporter-500-millions-de-plus-a-la-securite-sociale-2157313.php

« La hausse du prix du tabac devrait rapporter 500 millions de plus à la Sécurité Sociale »

Les Echos.fr, publié le 28 février 2018 par Renaud Honoré et consulté le 3 mars 2018 (le numéro et la page ne sont pas mentionnés)

Résumé

Alors que la reprise économique commence à combler le déficit de l'Assurance-chômage , les recettes de la Sécurité sociale vont bénéficier de la politique gouvernementale anti-tabac. Le prix du paquet de cigarettes a augmenté d'environ 1 euro la semaine dernière pour arriver à un prix moyen de 7,90 euros. Pour le tabac à rouler, la hausse sera même d'environ 2 euros pour passer à plus de 10,50 euros.

Le gouvernement prévoit ainsi près de 500 millions de recettes fiscales en plus, au risque d'alimenter le mécontentement sur le pouvoir d'achat.

Cette mesure entre en vigueur, suite au relèvement de la taxation des produits du tabac par l'exécutif.  Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, et Agnès Buzyn, ministre de la Santé, préfèrent insister sur les implications pour la santé publique et non sur le fait que la Sécurité Sociale verra son budget augmentait. Cette hausse aura des retombées financières non négligeables puisque cela devrait s’élevait jusqu'à 1,41 milliard d’euros en 2021, selon les prévisions du gouvernement, alors que celui-ci a prévu de faire grimper le prix du tabac de 3 euros par paquet de 2018 à 2020 .

De ce fait, cette hausse des prix du tabac devrait contribuer à alimenter la polémique sur le pouvoir d'achat, qui gêne le gouvernement depuis le début de l'année d'autant qu'elle intervient au moment d'une nouvelle annonce : l'accélération de la croissance en 2017, qui ne manquera pas d'être exploitée politiquement par ceux réclamant une redistribution des fruits de la croissance.

Point de vue critique

Cet article est objectif même si des publicités anti-tabac qui étaient selon moi intentionnelles étaient présentes. Il est intéressant mais possède une partie facilement compréhensible mais une autre plus approfondie en termes de connaissances puisque Renaud Honoré parle de termes et sigles comme l’OFCE les élasticités et les think tank qui gêne la compréhension. J’aurais préféré voir une sorte de lexique à la fin de l’article pour clarifier davantage les propos.

Lien chapitres

Chapitre 13 ‘regards croisés’, comment les pouvoirs publics peuvent-ils contribuer à la justice sociale ?

Article 2

https://www.publicsenat.fr/article/politique/elections-en-italie-les-reactions-politiques-en-france-83370

« Élections en Italie : les réactions politiques en France » 

Public Sénat, publié le 5 mars 2018 et consulté 6 mars (l’auteur, le numéro et la page ne sont pas mentionnés)

Résumé

Les candidats antisystème du Mouvement 5 Étoiles sont arrivés en tête des élections législatives dimanche en Italie avec environ 35% des voix. Mais en additionnant les partis, c’est la coalition entre Forza Italia de Silvio Berlusconi et la Ligue du Nord, le parti d'extrême droite anti-européen de Matteo Salvini, qui est en tête. Le centre-gauche, du Premier ministre Matteo Renzi, est le grand perdant du scrutin. Pays ingouvernable, progression des populismes : les politiques français ont réagi pour la plupart avec inquiétude face à cette nouvelle donne de l’autre côté des Alpes.

À la mi-journée, le président de la République, Emmanuel Macron, a mis en avant le contexte de « forte pression migratoire », pour commenter les résultats des élections en Italie. Pour la ministre chargée des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, le principal problème est que l’Italie, pays fondateur de l’Union européenne soit dans une phase « d’euro-déception ». Après une crise économique  majeure, avec un niveau de chômage élevé, puis un afflux migratoire qu’il n’a jamais connu dans son histoire, le pays s’est senti seul, abandonné par l’Union européenne. Elle a donc appelé à redonner la parole aux citoyens sur l’Europe.

Christophe Castaner, le secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement, s’inquiète également des résultats, et estime que la France n’en tirera pas parti.

Enfin la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a partagé sur France Inter les mêmes craintes que cet euroscepticisme est source de grande instabilité pour le continent, après le vote pour le Brexit, la situation compliquée à gérer en Espagne avec la Catalogne, et aujourd'hui on voit l'Italie entrer dans une période de turbulences

Point de vue critique

Cet article est intéressant car beaucoup de politiciens plus ou moins connus donnent leurs avis souvent négatifs sur les élections législatives italiennes. Nous avons le point de vue de la plupart des gros partis politiques français (gauche, centre, droite). Le point de vue du journaliste qui rapporte les faits est objectif mais celui des politiques est subjectif. Nous pouvons cependant reprocher à cet article la longueur du récit et le fait qu’il puisse s’accommoder à un catalogue de propos.

Article 3

http://www.europe1.fr/politique/la-prison-en-dernier-recours-emmanuel-macron-annonce-mardi-une-revolution-des-peines-3591431

« La prison en dernier recours : Emmanuel Macron annonce mardi une révolution des peines »

Europe 1, publié le 6 mars 2018 et consulté le même jour (l’auteur, le numéro et la page ne sont pas mentionnés)

Résumé

Devant l'École nationale d'administration pénitentiaire (ENAP), Emmanuel Macron a présenté mardi 6 mars 2018 à Agen sa vision d'un nouveau système qui abandonne la préférence carcérale pour d'autres "punitions" qui soient réellement et immédiatement appliquées. Il souhaite promouvoir les principes de la "refondation" pénale en s’inspirant des pays nord-européens.

Reprenant un des engagements forts de sa campagne, Emmanuel Macron a plusieurs objectifs : rendre les peines plus efficaces mais aussi lutter contre la surpopulation carcérale. En effet, avec un taux d'occupation de 200% en région parisienne et de 120% au niveau national, la France figure parmi les pires élèves en Europe. Au 1er janvier 2018, 68 974 détenus s'entassaient dans 59 765 places.

Le président français pourrait écarter l'option de la prison pour les peines les plus courtes et élargir l'éventail des autres peines comme le bracelet électronique et les travaux d'intérêt général et des formules de probation comme une mise à l'épreuve. Ces solutions existent déjà mais restent cependant peu utilisées : en 2016, sur les 550.000 délits sanctionnés, les tribunaux ont prononcé 52% de peines de prison (dont 19% ferme) et 11% de peines alternatives dont moins de 3% de travaux d'intérêt général. De plus, Emmanuel Macron veut également réduire les délais décisionnels qui peuvent atteindre des mois voire des années, entre le prononcé d'une peine et son application. 

Même si les gardiens de prison ont déjà obtenu fin janvier 30 millions d'euros de revalorisation indemnitaire et la création de quartiers spécifiques pour les détenus radicalisés, le président devrait aussi détailler sa promesse d'accroître de 15.000 les places de prisons et le "plan pénitentiaire" annoncé mi-janvier alors que de nombreux établissements étaient en partie bloqués par les surveillants, en colère après une série d'agressions.

Point de vue critique

L’article est certes bref mais très clair, objectif et exhaustif. Il cite des chiffres qui donnent beaucoup de sens et permettant de s’imaginer la situation urgente des centres pénitenciers. J’aurais aimé savoir si une loi allait être créée, et quand elle sera en vigueur puisque Macron insiste sur l’immédiateté des sanctions. De plus, j’aurais aimé avoir l’avis des gardiens de prisons et de l’ensemble du personnel travaillant dans ce milieu afin de savoir si ces mesures répondent à leurs attentes.

Article 4

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/03/06/20002-20180306ARTFIG00038-taxe-sur-l-acier-malgre-la-pression-trump-tient-bon.php

« Taxes sur l’acier : malgré la pression, Trump tient bon »

Le Figaro.fr, publié le 6 mars 2018 et consulté le même jour (l’auteur, le numéro et la page ne sont pas mentionnés)

Résumé

Le président américain a fait savoir hier, en marge d'une réunion à la Maison Banche avec le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahu, qu'il n'entendait pas renoncer à son projet d'imposer des droits de douane de 25% sur l'acier et de 10% sur l'aluminium au niveau des exportations et ce, malgré la pluie de critiques qui s'est abattue sur lui depuis cette annonce. Pourtant, la pression monte sur le président américain, aussi bien dans son pays dans le clan républicain avec Paul Ryan, le président de la Chambre des représentants qu'à l'international notamment en Europe et avec ses partenaires de l’Alena comme le Canada. De leurs côtés, les chefs d'entreprises et les entreprises locales qui utilisent de l'acier et de l'aluminium, notamment des constructeurs automobiles et des fabricants de canettes, ont demandé à être reçus par le président américain pour lui expliquer les répercussions négatives des droits de douane sur leur activité. Une réunion, organisée par Gary Cohn, le conseiller économique de la Maison blanche, doit avoir lieu ce jeudi.

Point de vue critique

Cet article est très compréhensible et court. Il insiste davantage sur les proportions internationales avec l’Europe et l’organisation régionale dont font parties les Etats-Unis, l’Alena. L’article est accompagné de tweets de la part de Trump qui permet de comprendre explicitement son choix et de vérifier la vraie source. Cependant, j’aurais aimé voir un graphique ou quelques chiffres montrant les importations et exportations d’aluminium et d’acier avec les autres pays avec de se rendre compte de ce commerce et des impacts causés.

Lien chapitres

Chapitre 3 d’économie, quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ?

Article 5

https://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/syrie-le-regime-bombarde-la-ghouta-orientale-durant-la-treve_1990118.html

« La Ghouta bombardée pendant la trêve, un avion russe s’écrase en Syrie »

L’Express, publié le 6 mars 2018 et consulté le même jour (l’auteur, le numéro et la page ne sont pas mentionnés)

Résumé

Le régime syrien a poursuivi mardi ses frappes aériennes meurtrières contre la partie rebelle de la Ghouta orientale pendant la trêve décrétée par son allié russe, dont un avion militaire s'est écrasé en Syrie, tuant 32 personnes. Sur le terrain, les forces loyalistes ont poursuivi leur percée rapide dans l'enclave assiégée, progressant essentiellement dans les zones rurales et moins peuplées.  

Sur le plan diplomatique, le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira mercredi en urgence pour débattre de l'absence de cessez-le-feu temporaire en Syrie que ce dernier réclamait dans une résolution le 24 février dernier. 

Peu après ce vote à l'ONU, la Russie avait annoncé une trêve quotidienne des combats et des bombardements limitée à la Ghouta orientale, censée permettre aux civils de quitter l'enclave par un couloir humanitaire et d'acheminer des aides dans ce secteur où plus de 400 000 habitants vivent assiégés depuis 2013. En une semaine, aucun civil n'a emprunté ce couloir. 

Le régime syrien a également procédé cette même journée à des bombardements sur plusieurs localités de la Ghouta orientale, notamment Saqba, Hammouriyé, Jisrine et Douma, tuant au moins 19 civils, dont 4 enfants, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).  D'après cet observatoire, les bombardements ont tué plus de 800 civils, dont au moins 177 enfants, depuis que le régime syrien a lancé le 18 février son opération militaire pour reconquérir le dernier fief rebelle aux portes de Damas. 

De son côté, la télévision d'Etat syrienne a rapporté la mort de trois civils à Jaramana, en banlieue de Damas, après la chute d'une roquette tirée par les rebelles de la Ghouta, et des frappes de représailles sur le quartier de Bab Touma, dans l'est de la capitale.  

Point de vue critique

Même si le sujet évoqué est très dur et que l’article nous souligne les scènes de désolation en Syrie, ce dernier est objectif. Il est très complet car nous connaissons les mesures prises par la Russie, l’ONU et le régime syrien. Nous comprenons donc mieux les tensions diplomatiques dans le pays. Les médias sont également représentés ce qui nous permet de comprendre comment ces derniers prennent parti face à cette guerre. Cependant, ilm aurait été préférable de ne pas divulguer certains détails inutiles comme le fait que des civils soient morts à cause d’une roquette ce qui pourrait faire penser à un discours funéraire.

Article 6

http://www.lemonde.fr/cinema/article/2018/03/05/une-ceremonie-des-oscars-toujours-aussi-politique_5265663_3476.html

« Une cérémonie des Oscars particulièrement politique »

Le Monde.fr, publié le 5 mars 2018 et consulté le 6 mars (l’auteur, le numéro et la page ne sont pas mentionnés)

 

Résumé

Une vidéo a été diffusée dimanche 4 mars lors de la cérémonie des Oscars pour se remémorer une année particulière, marquée par le mouvement #metoo et plus généralement la volonté d’ouvrir davantage Hollywood aux minorités. La séquence a été présentée par Ashley Judd, Salma Hayek et Annabella Sciorra, trois actrices qui ont été harcelées sexuellement et menacées par le producteur Harvey Weinstein. Mais le propos s’est rapidement élargi à l’ensemble des films qui ont ouvert de nouvelles voies à Hollywood depuis l’an dernier, de The Big Sick, dont le héros est d’origine pakistanaise, à Black Panther, premier film Marvel consacré à un super-héros noir, en passant par Lady Bird, réalisé par une femme, Greta Gerwig.

Ovationnée, l’actrice américaine Frances McDormand qui a remporté l’Oscar de la meilleure actrice, s’est mise au niveau de la vague post-Weinstein et a demandé à toutes les femmes professionnelles d’Hollywood dans la salle de se lever, suscitant un moment d’émotion dans le public. Frances McDormand a également appelé les hommes d’Hollywood à s’intéresser davantage aux projets portés par des femmes.Le présentateur de la soirée, Jimmy Kimmel, a lui aussi évoqué l’affaire Weinstein en faisant la différence entre le producteur et la statuette dorée.

Le président Trump et sa politique anti-immigration n’ont pas été épargnés : Jimmy Kimmel a évoqué Lupita Nyong’o, l’actrice oscarisé de Twelve years a slave d’origine mexicaine et kenyane. Cette dernière est à l’affiche du block-buster Black Panther et a déclaré : « Nous sommes des rêveurs qui rêvions un jour de travailler dans le cinéma et les rêves sont la fondation d’Hollywood et de l’Amérique. »Enfin, l’Oscar du meilleur film et du meilleur réalisateur a été attribué au Mexicain Guillermo del Toro qui s’est présenté sur le podium comme « un immigré ». 

Point de vue critique

Cet article est objectif  est facilement compréhensible. J’ai apprécié le fait que le journaliste parles des prix décernés durant la cérémonie des Oscars mais aussi de la dimension politique très forte cette année avec l’affaire Weinstein et la politique d’anti-immigration engagée par le président Donald Trump. De plus, l’article est accompagné d’un diaporama composés de photos d’acteurs ce qui permet d’imaginer la cérémonie. En revanche, il aurait été plus pertinent selon moi de joindre le discours de Frances McDormand puisque le journaliste en parle afin de percevoir l’émotion dans la salle par exemple.

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