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Les revues de presse du Lycée Sainte Cécile
28 mai 2018

Revue de presse de Chloé Godefroy et Aude Iso TES

Article 1: «PV routiers: les amendes ont rapportés deux milliards d'euros à l'Etat» dans Le Parisien, publié le 24 mai et consulté le jour même. 

http://www.leparisien.fr/economie/pv-routiers-les-amendes-ont-rapporte-deux-milliards-d-euros-24-05-2018-7732614.php

Tout d'abord, par rapport à 2016, les recettes des amendes pour les infractions routières ont progressé de 9% en 2017. Selon la Cour des comptes, l’ensemble des infractions en 2017 ont généré 1,97 milliard d'euros de recettes à l'Etat, dont plus de la moitié grâce aux radars  automatiques soit 1,01 milliard d'euros. Les recettes du « contrôle de la circulation et stationnement » ont augmenté de 9% avec une hausse de 8% des amendes forfaitaires et de 18% pour les amendes majorées. Mais, toutes ces recettes ne vont pas à la sécurité routière puisque 438,8 millions d'euros servent au désendettement de l’État et 45 millions d'euros sont reversés dans le budget général de l’Etat.

Par ailleurs, près de la moitié du montant des amendes forfaitaires des radars a été affectée à « l’agence de financement des transports de France qui contribue à la lutte contre l’insécurité routière, avec des investissements de 780 millions pour améliorer le réseau routier.

De plus, avec le passage à 80 km/h en juillet 2018, l’Etat compte récupérer près de 400 millions d'euros supplémentaires et à cela s’ajoutera la généralisation des voitures radars privées.

 

Esprit critique : 

Cet article est objectif puisqu'il se contente de raconter les faits. Grâce à ses nombreux chiffres et un tableau montrant l'évolution des recettes comptabilisée par la Cour des comptes entre 2014 et 2017, l'article nous permet vraiment de nous rendre compte de l'augmentation des recettes liées aux amendes

Cependant, plus d'explication sur le rôle de la Cour des compte ainsi qu'un graphique auraient pu montrer de manière plus significative l'augmentation des recettes de l'Etat grâce aux PV routiers.

 

 

 

Article 2: « Parcoursup 2018 : 44% des candidats sont encore en attente ou refusés partout » dans Le Monde, par Claire ANÉ, publié le 24 mai et consulté le lendemain.

 

https://www.lemonde.fr/campus/article/2018/05/24/parcoursup-44-des-candidats-sont-en-attente-ou-refuses-partout-contre-48-mardi_5304048_4401467.html

 

 

Mardi 22 mai, les premiers résultats de la platforme Parcoursup ont été dévoilés aux futurs étudiants. Au total, 812 000 candidats avaient fait des voeux durant la période février-mars. Mardi un peu plus de 48% des 812 000 candidats se trouvaient sur liste d'attente ou n'avaient reçu que des réponses négatives. Jeudi matin, ce même effectif avait légèrement diminué car ils étaient 353 682 dans cette situation (soit un peu moins de 44%) grâce aux 82 377 qui avaient déjà acceptés une proposition. De plus, bon nombre de place devraient se libérer d'ici mardi 29 mai car un délais de 7 jours était fixé pour répondre aux propositions reçues le 22 mai.

En revanche, 29 000 candidats ont appris dès mardi soir, qu'ils avainet reçus uniquement des réponses négatives. C'est d'ailleurs le cas pour les candidats n'ayant émis des voeux seulement pour les fillières sélectives (BTS,DUT,Classes Préra). Néanmoins, 3 365 d'entre eux ont demandé à être accompagnés par le recteur de leur académie. En effet cette nouveauté qui n'existait pas sur l'ancienne platforme APB, permet de saisir une commision qui accompagnera les candidats et leur proposera une formation qui pourrait leur convenir.

Esprit critique :

Cet article est très objectif car l'auteur se contente de relater les faits. Il est également suffisament synthétique et permet une très bonne compréhension de la situation. De plus, un tableau de bord des résultats Parcoursup du jeudi 24 mai, permet de prendre conscience de lévolution des effectifs depuis mardi. Le tableau de bord, mis en ligne par le Ministère de l'Education étant actualisé chaque jour, permet de suivre la progression des effectifs. Toutefois, il aurait été intéressant d'y intégrer quelques témoignages de candidats : car il s'agit tout de même des principaux concérnés.

 

Article 3: «Dette SNCF : Edouard Philippe confirme la reprise de 35 milliards d'euros par l'Eta» dans Le Figaro, publié le 25 mai par Valérie Collet et Luc Lenoir et consulté le 26.

 http://www.lefigaro.fr/societes/2018/05/25/20005-20180525ARTFIG00005-edouard-philippe-attendu-au-tournant-par-les-syndicats-de-la-sncf.php

Le vendredi 25 mai, la rencontre entre le premier ministre et les organisations syndicales a marquée un tournant dans la réforme de la SNCF. Édouard Philippe a précisé la part de la dette que l'État reprendrait à sa charge, soit 35 milliards d'euros au total, afin de permettre à la SNCF d'être à l'équilibre d'ici 2022. Cet «engagement sans précédent de la nation et du contribuable» sera accompagné d'une règle contraignante: SNCF Réseau ne pourra plus s'endetter sans que le gouvernement ne puisse prendre de mesures pour rétablir l'équilibre.Sur le mouvement de grève en cours, le Premier ministre demande à ce qu'en contrepartie des efforts publics, «chacun prenne ses responsabilités» et respecte la démocratie. Guillaume Pepy, le président de la SNCF a également appelé les syndicats à cesser le mouvement de grève qui dure depuis deux mois. 

Cependant, certains syndicats de la SNCF sont encore méfiant vis à vis de ces réformes et regrette l'absence de garantie du gouvernement concernant notamment la future convention collective des cheminots.

Par exemple, Sud-Rail a fait part de sa détermination à poursuivre le mouvement de grève et FO Cheminots a jugé que «toutes les raisons de la grève sont encore là».

Deux autres syndicats se sont montrés plus ouverts comme l'UNSA, qui s'est dite «rassurée» concernant le montant de la reprise de la dette. Quant à la CFDT, son secrétaire général dit avoir «pris note positivement» des annonces sur la reprise de la dette de la SNCF et sur les investissements supplémentaires, même si en attendant la commission mixte paritaire, la grève «continue avec le calendrier fixé».


Esprit critique : 

Cet article est composé de nombreuses citation du premier ministre, du président et des représentant des syndicats de la SNCF ce qui lui permet de rester objectif et de laisser le lecteur se faire une opinion sans être influencé. L'article est accompagné d'une vidéo du débat sur l'annonce du premier ministre ainsi que de nombreux liens vers d'autres articles qui rendent l'article plus complet et permettent au lecteur de mieux s'informer. Peut être que commencer par réexpliquer les raisons du mouvement de gréve et des réformes de la SNCF aurait permis au lecteur de mieux comprendre les faits.

 

Lien avec le chapitre 11 La conflictualité sociale : pathologie, facteur de cohésion ou moteur du changement social ?

 

 

Article 4 : «Cocorico, la France sort officiellement de la procédure européenne pour déficit excessif» dans Le Figaro, publié par Anne de Guiné le 23 mai et consulté le jour même.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/05/23/20002-20180523ARTFIG00008-cocorico-la-france-sort-officiellement-de-la-procedure-europeenne-pour-deficit-excessif.php

Ce mercredi 23 mai, après plus de 10 ans sous sa surveillance,Bruxelles a annoncé la sortie officielle de Paris de la procédure européenne pour déficit excessif. Paris peut donc enfin quitter le club des mauvais élèves de l'Union Européenne grâce au redressement de ses finances publiques. La France doit sa sortie du déficit grâce à la baisse de son déficit à 2,6% en 2017 puis selon les prévisions, à 2,3% cette année.

Toutefois, ce déficit devrait réaugmenter selon la Commission, pour atteindre 2,8% à cause de la transformation du crédit d'impôts compétitivité emploi (CECI), en baisse de cotisation pérenne dont bénéficieront les entreprises. Le CECI est un avantage fiscal qui concerne les entreprises employant des salariés et équivaut à une baisse de leurs côtisations sociales. Sans cette mesure, le déficit se réduirait à 1,9%. Avec le retour de la France, il ne restera plus que l'Espagne parmi les mauvais élèves, qui sont ceux qui ne parviennent pas à diminuer leur déficit public sous la barre des 3% comme l'oblige les critères de convergences que doivent réspectés les Etats membres de l'Union Européenne. En 2011, au plus fort de la crise, pas moins de 24 Etats se trouvaient en déficit excessif.Cependant, malgrè la reduction de son déficit public, la France n'a toujours pas évolué au niveau de son désendettement.

Face à des recommandations économiques de la part de Bruxelles, la France tente des négociations car elle reste sous surveillance avec des politiques économiques.

 

Esprit critique : 

Cet article est objectif, synthétique, précis et facil à la compréhension. Toutefois, la notion de CECI aurait pu être d'avantage expliquée car elle y est juste citée et par conséquent nuir à la compréhension. Je pense qu'un éventuel avis de la part du Président de a République autait pu enrichir d'avantage cet article et lui donner plus de poid. Une vidéo est inséréé et participe vivement à la compréhension de l'article.

 

Nous pouvons relier cet article avec le chapitre 5 : Quelle est la place de l'Union Européenne dans l'économie globale ?

Article 5: «Cumul emploi-chômage : le gouvernement pourrait toucher aux allocations» dans Le Point, publié le 23 mai  et consulté le 24.

http://www.lepoint.fr/societe/cumul-emploi-chomage-le-gouvernement-pourrait-toucher-aux-allocations-23-05-2018-2220779_23.php

 En France, près de 800 00 actifs à cumuler une activité réduite et une allocation chômage. Cette possibilité de « cumul emploi-chômage » a été ouverte afin d'inciter à la reprise d'activité des chômeurs.

Le projet de loi « avenir professionnel » réforme notamment l'assurance chômage. Dans un de ses articles, il prévoit que le gouvernement puisse changer les règles du « cumul emploi-chômage ».Cependant, cette réforme n'est pas favorable à certains syndicats comme la CFDT qui estime que « dans un marché du travail encore fragile », le dispositif permet d'« occuper un emploi, même peu rémunéré, plutôt que de rester au chômage ».

 Selon les chiffres de l'Unédic, qui gère le régime d'assurance chômage, en 2017, 1,59 million de demandeurs d'emploi indemnisables travaillaient en moyenne chaque mois, parmi lesquels 790 000 touchaient une indemnisation. Cette possibilité de cumuler fait l'object de débat car par exemple, quelqu'un enchaînant des contrats de moins d'une semaine pouvait avoir un revenu supérieur à quelqu'un travaillant sur des contrats d'une durée plus longue. La Question reste de savoir si ce cumul emploi-chômage est un tremplin pour sortir du chômage ou subvention à un travail précaire grandissant ?

 

Esprit critique :

Cet article est objectif car exprime vraiment les points négatifs et positifs de cette réforme. De plus, il est composé d'un grand nombre de chiffres et de liens vers d'autres articles ce qui le rend plus complet. L'article comporte aussi l'avis de plusieurs syndicats de qui lui permet de rester objectif cependant l'avis de certaines personnes cumulant emploi et chômage aurait pu venir compléter l'article et nous donner l'opinion de ces personnes qui sont les plus concernées par cette réforme.

 

Lien avec le chapitre 15 Quelles politiques pour l'emploi ?

 

Article 6: «UBER va investir 200 millions d'euros en France pour définir comment ses taxis volants peuvent transporter tout le monde en 2025» dans Capital, publié le 24 mai par Thomas Giraudet et consulté le 26 mai.

https://www.capital.fr/entreprises-marches/uber-va-investir-20meur-en-france-pour-definir-comment-ses-taxis-volants-peuvent-transporter-tout-le-monde-en-2025-1289494

Jeudi 24 mai, le Directeur Géneral d'Uber (Dara Khosrowshahi) a annoncé lors du Salon VivaTech à Paris, un investissement de 20 millions d'euros en recherche et développement en France. L'entreprise americaine va ouvrir un centre de recherche à Paris qui portera le nom ATCP (Advenced Technologies Center of Paris), qui dans un premier temps, sera consacré au projet de taxis volant dUber : Uber Elevate.

Les chercheurs français devront étudier l'environnement afin de permettre le développement de ce projet, malgrè des réstrictions aériennes dans l'espace public très nombreuses. Dans un communiqué, l'entreprise s'est exprimé au sujet du centre de recherche : " il sera dédié à la gestion de l'esapce aérien, l'autonomie, les réseaux de communication en temps réel, le stockage d'énergie et les systèmes de recharge".

Selon le directeur géneral, Uber Elevate ne verra pas le jour avant 2025 à des prix "abordables". Il a également déclaré : "Le projet Elevate consiste à ajouter une 3ème dimension au transport de masse pour les longues distances". L'objectif d'Uber n'est pas de proposer des tajets à 300 ou 400€ mais de viser un marché accéssible à tous. De plus, le Directeur géneral d'Uber ainsi que 60 autres patrons de la Tech ont été réçu par Emmanuel Macron à L'Elysée, qui leur a demandé à tous des engagements concrets.

 

Esprit critique :

Encore une fois, cet article est très objectif et interessant puisqu'il s'agit tout de même de notre futur. De plus, la photo du dernier prototype de voiture volante Uber est ajoutée à l'article ce qui permet de se faire une idée du résultat final et d'ajouter de l'attrait à cet article. Cependant, il est presque trop synthétique et on aimerait en savoir d'avantage.

Nous pouvons relier cet article avec le chapitre 1 : Quelles sont les sources de la croissance économique ?

 

 

 Uber va investir 20M€ en France pour définir comment ses taxis volants peuvent transporter tout le monde en 2025

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